« La terre sur laquelle nous marchons nous permet de faire l'expérience de nos limites : en cheminant, nous ressentons la fatigue, l'usure. Nous sentons que notre corps n'est pas tout-puissant, alors que les déplacements en voiture, en train ou en avion sont autant d'occasions d'oublier nos limites physiques. La marche nous enseigne aussi qu'il n'est pas dans la nature des choses d'aller tout droit. En montagne, nous avons beau voir au loin la cime à atteindre, nous ne pouvons pas grimper tout droit pour y accéder. Car le chemin le plus direct n'est pas toujours le meilleur. Détours et digressions peuvent être précieux, voire indispensables. » Laurence Cortadellas
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